Le voguing, quezako? Une danse née à Harlem dans les années 60 au sein de la communauté homosexuelle, qui imite les poses des mannequins et des acteurs dans les magazines (ici le célèbre« Vogue » bien sur), qui s’inspire de la mode, du business et du luxe pour créer une grammaire bien à elle.
Pratiqué à l’époque par les gays souvent d’origine africaine ou hispanique (le plus célèbre danseur connu : Willy ninja, le Voguing évolue à contre-courant d’une ségrégation lourde et pesante et s’inspire du Vogue Magazine et l’attitude de ses mannequins qui posent en couverture.
A l’origine un acte d’affirmation, de fierté et une quête identitaire, cette danse s’est aujourd’hui mêlée au hip hop, au R&B et même à la pop. Grâce à qui ? Madonna, évidemment, mais ausi le juge américain J. Alexander alias Miss Jay de l’émission American next top model et plus récemment Béyoncé qui a crée son personnage de Sasha Fierce en s’inspirant les icônes de ce courant et semble s’inscrire dans la lignée du Voguing. Les clins d’œil sont fréquents sur scène mais aussi dans ses clips.
Madonna